Hier nous avons assisté à l’avant-première nationale du film « I am Greta », retraçant une partie du début de son combat et de sa prise de position face au dérèglement climatique. De sa première gréve de l’école devant le Parlement suédois où elle était seule, jusqu’à ses nombreux discours devant l’ONU, on voit cette jeune fille évoluer et donner de la voix face à cette crise que nous vivons depuis des années et qui empire. On la voit parler à de nombreux chefs d’État, dont notre Président de la République, Emmanuel Macron. Elle se rend dans de nombreux pays, rejoint de nombreuses manifestation des vendredis que ce soit en Belgique ou en France.
Elle devient un peu malgré elle, la figure de ce mouvement qui commence à prendre de l’ampleur sur la planète.
Elle le dit elle-même, la prise de conscience commence à se faire, les jeunes descendent dans les rues pour la suivre dans sa grève de l’école, que ce soit aux États-Unis, en Europe en pensant même par le Japon, la voix de cette jeune suédoise ouvre des mentalités, et fait parler d’elle et de cette crise qui nous échappe. Elle n’hésite pas à mettre les représentants et les chefs des pays face à leurs responsabilités, allant même jusqu’à leur dire qu’ils sont tous d’accord avec elle, mais ne font rien pour changer les choses.
Un film dans lequel on rencontre une jeune femme qui grandit, qu’on accompagne dans son combat d’une certaine manière. Une jeune femme qui éveille des consciences, qui n’a pas la langue dans sa poche et qui a des convictions et qui en fait naître. Avec la crise de la Covid-19, les manifestations qui étaient nées sont retombées, ce film sera peut être le seconde souffle qui faudra pour à nouveau unir la population mondiale face à ce dérèglement climatique de plus en plus présent.
