Originaire de Marseille, Alta a sorti son tout premier EP “Nagasaki”. Car lorsqu’elle n’écrit pas ses chansons – quelque part dans une crique des calanques baignée d’une lumière crépusculaire – elle passe son temps à s’imprégner de la vie et ne rechigne jamais à discuter avec des inconnus dans la rue, en grande curieuse de l’autre qu’elle est. Elle rit, aime, vibre et fond. Elle boude, pleure, fuit, ressent. Pour mieux nous raconter ce catalogue d’émotions dans ses premières chansons.
Le premier extrait de cet EP est “Vice City”, peux-tu nous en dire plus ?
Alta : Bah alors, déjà bon, moi quand j’écris un petit peu mon journal intime, donc c’est vrai que ça a tendance à plus être des pensées pas forcément négatives parce que c’est ce qui est l’essence de mes émotions à ce moment là. De la nostalgie tout ça. Et ce morceau là, je l’ai écrit. C’était vraiment ce que je ressentais de cette ville de du bruit, du bouillon de Marseille. Le fait que je sois un peu perdu dans cette grande ville, avec mes émotions où on est tous dans notre train. Je ne sais pas comment expliquer, mais c’est vrai que c’est fascinant. C’est vraiment un petit journal intime.
Ton EP porte le nom de Nagasaki, une ville que tout le monde connaît par son histoire.
Alta : C’est l’image que j’ai faite par rapport à Nagasaki, forcément, n’est pas en aussi très très gaie. Mais ça reflète très bien ce que je ressentais à ce moment là. Cette image du chaos, du néant. Malheureusement, comme je le disais, c’est un peu mon journal intime. Ce rapport avec la solitude, le fait de se chercher, de ne pas se trouver, d’avoir un manque… Et honnêtement, ce morceau, ce texte, me perturbe moi-même. En tout cas, je sais que c’est une étape que j’ai franchi dans la musique avec ce texte, j’y tiens beaucoup.