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Imany Endométriose

Imany : “Mauvaise Nouvelle pour les femmes atteintes d’endométriose et celleux qui les aiment…”

C’est avec cette phrase que la chanteuse Imany a commenté la vidéo qu’elle a publié sur son compte Instagram, jeudi 11 janvier.

En effet, Imany est engagé dans la lutte pour le droit des femmes. Notamment dans l’avancé de la recherche de l’endométriose, aux côtés d’Endomind, une maladie multifactorielle, qui résulte de l’action combinée de facteurs génétiques et environnementaux, et de facteurs liés aux menstruations.Elle se caractérise par la présence de tissu semblable à l’endomètre (muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus) en dehors de la cavité utérine : pelvis, péritoine, ovaires, vagin, trompes, ligaments utéro-sacrés, rectum, vessie, intestins… comme l’explique Endomind. Une maladie qui touche entre 1 et 2 femmes sur 10 en âge de procréer.

Une maladie qui a beaucoup intéressé la recherche, notamment avec la rédaction de la stratégie nationale de lutte contre l’endométriose initié par l’ancien ministre de la Santé, Olivier Véran. Ziwig, une start-up lyonnaise spécialisée dans l’intelligence artificielle, a développé un test salivaire aux côtés de médecins experts de trois CHU – hôpital Tenon, Lyon-Sud et Angers. Un examen non invasif, qui permet de connaître le diagnostic avec un délais de 10 jours. À ce jour, le remboursement de ce test n’est pas prise en charge par la sécurité sociale parce que son utilisation est jugée “trop complexe et coûteuse”. Selon la HAS (la Haute Autorité de Santé) il manque des données qui leur permettrait de déterminer quelles femmes seraient susceptibles d’en bénéficier. Seules les patientes bénéficiant du forfait innovation pourraient bénéficier du remboursement d’Endotest.

Et déjà l’absence de ce remboursement qu’Imany dénonce : “En ce début d’année 2024 j’apprends avec effarement que le test révolutionnaire salivaire de diagnostique de l’endométriose, inventé il y a 2 ans n’est pas encore remboursable. La raison ? La HAS (Haute Autorité de la Santé) a besoin d’étudier l’utilité pour les femmes de connaître leur diagnostic”. L’ASH, tout en reconnaissant l’utilité de ce test a besoin d’autres données : l’impact du test sur la prise en charge des patientes, une estimation du volume de prescription du test dans la population cible, l’acceptabilité des patientes… 

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