Un nouveau fléau chez les jeunes
Nouveau fléau chez les jeunes, le protoxyde d’azote.
C’est la nouvelle mode du moment que beaucoup de jeunes inhalent à l’aide de ballons de baudruche lors de soirées. Ils se procurent le protoxyde d’azote pour quelques euros sur internet ou dans la grande distribution. Ce phénomène est apparu lors des soirées étudiantes et s’est popularisé sur les réseaux sociaux, comme YouTube, où l’on peut voir des jeunes se filmer en train d’inhaler ce gaz et tenter de ne pas rigoler. Ce gaz est souvent utilisé en cuisine, pour des recharges à siphon chantilly ou bien souvent utilisé dans le milieu médical, dans les services d’anesthésie ou encore aux urgences pour ses propriétés anesthésiantes.
Appelé proto, une fois inhalé, il provoque un effet hilarant et provoque un fou rire. Mais détourné de son usage, cela devient vite une drogue dont on en devient dépendant, il peut avoir des effets excitants et euphorisants !
Dans certaines villes, des jeunes les utilisent puis les jettent par terre, on les retrouvent par dizaines voire par centaines, jusqu’à avoir des ruptures de stock dans les magasins.
Une fois inhaler, l’effet du gaz dure peu de temps, il provoque une sensation de chaleur dans le corps puis des fous rire. Une prise unique à une toxicité très faible, mais certains adolescents ont tendance à le réutiliser pour prolonger cet effet et ça devient dangereux. Pris à forte dose, il peut même être mortel, avec des effets secondaires comme des maux de tête, des troubles neurologiques ou cardiaques ou encore des nausées, des incoordinations des mouvements ou des pertes d’équilibre.
En France, seulement deux cas suspects ont été recensés, comme le jeune Yohan, âgé de 19 ans, qui est décédé d’un arrêt cardiaque en 2018. Depuis, ses parents ont créé une association qui porte son prénom, ayant pour but d’alerter sur ces phénomènes. En revanche, plusieurs cas de décès ont été recensés à l’étranger. Depuis, plusieurs villes, ont proposé une loi pour interdire la vente de ces cartouches aux mineurs et ont imposé un logo sur les boîtes indiquant leurs dangerosités, mais le problème, c’est que le protoxyde d’azote, n’est pas considéré comme drogue, tout le monde peut en acheter en toute légalité et sans aucune limite.
Donc un conseil, pour les consommateurs de ce gaz, parlez-en rapidement à vos proches.