Un vrai spectacle vivant avec Bun Hay Mean
Hier soir, Bun Hay Mean nous a donné rendez-vous à la Halle de Martigues pour son spectacle « Le monde appartient à ceux qui le fabriquent » et le moins que l’on puisse dire c’est que la construction du spectacle était bien là. Il a fait de nombreuses improvisations tout au long de la soirée, ce qui rend chaque spectacle unique et surtout authentique.
On le sait, Bun Hay Mean est quelqu’un de très humain, il explique que pour lui, parler aux autres c’est s’enrichir et grandir. Lui qui, a toujours ce petit enfant qui vit en lui n’hésite pas à plaisanter tout au long du spectacle avec celles et ceux qui sont venus le voir. Avoir un public chaque soir, lui le voit comme une chance unique, comme un temps que les spectateurs lui accorde et tout ça est une chance qu’il a peur de voir s’envoler. Au début de sa carrière d’humoriste alors qu’il n’était pas encore au Jamel Comédie Club, dormait dans la rue, voit apparaitre du psoriasis sur son corps, preuve que Bun Hay Mean ne prend rien pour acquis.
Tout au long de la soirée, il nous parle de ses ex, enfin plutôt d'une en particulier, on parle aussi politique, covid, gilet jaune, voyages, pandémie… Un vrai voyage dans la tête de l’humoriste qui garde son franc-parler. Celui qui se présente comme le chinois marrant continue de faire rire la salle pendant plus d'une heure et demie. Après son spectacle, il est resté encore quelques minutes sur scène afin d’échanger avec celles et ceux qui avaient des questions à lui poser, continuant les vannes comme il sait bien les faire. Le spectacle s’est achevé avec des câlins distribués à tous ceux qui en voulaient.
Vous retrouverez Bun Hay Mean dans le prochain film de Guillaume Canet « Astérix et Obélix : L’Empire du milieu » dans lequel il incarne Deng Tsin Qin le méchant chinois. Il prépare également son film qui devrait s’intituler « Chinoir ». Sa tournée se poursuit jusqu’à la mi-novembre.