Ce mercredi 07 août, c’étaient les Mercredis du Rire, place des Producteurs à Fos sur Mer. Le public est venu en masse, quelques 700 fosséens, pour voir un habitué de ce rendez-vous, l’humoriste Anthony Joubert avec son nouveau spectacle « À quel moment ça a merdé ?! ». Une surprise attendait les spectateurs pour la première partie avec l’entrée en scène de l’humoriste et bruiteur John John. Il a chauffé les muscles zygomatiques des « fossoyeurs » et des fosséennes avec ses rythmes de boîte de nuit, les grimaces de son chat et son incroyable rencontre avec un zombie, du vrai « Zombieland ». Tous étaient prêts pour faire un maximum de bruit quand Anthony Joubert a fait irruption sur scène. Après avoir fait connaissance avec l’assistance à l’aide de quelques clashes piquants « on ne casse que les gens que l’on aime » selon ses dires, il a demandé si « tout le monde avait du second degré pour éviter les procès » car « vous en aurez besoin car je rode le spectacle et je teste les vannes mais vous pouvez y aller, les pierres sont gratuites ! ». Puis il a enchaîné toujours sur un ton grinçant, surprenant car à contre -courant des séquences polémiques sur les problèmes de société comme l’égalité entre les sexes, des séquences émotions où il a fait allusion à son enfance, des séquences nostalgiques où les génériques des mangas du Club Dorothée ont défilé à la sauce Anthony, des séquences parodiques notamment celle de Julien qui imite Jul ou encore une séquence de totale osmose avec le public quand ensemble, ils ont chanté « Vieux con ! ». Tout le long du spectacle, Anthony Joubert dialogue et échange avec les spectateurs qui le lui rendent bien par des rires et des applaudissements. Son humour noir et piquant cache un « adulescent » au cœur gentil et bienveillant. Les mots de fin de son spectacle en sont la preuve : « Aller au bout de vos rêves et même encore plus loin ». Anthony Joubert cherche « À quel moment ça a merdé ?! » dans sa vie pour qu’il en arrive là mais une chose est sûre heureusement que ça a merdé pour le plus grand plaisir de tous.
Pascale Bélanger