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Marc Fichel, le chanteur des Halles, vous fait tournoyer

Comment arrives-tu à la fois à faire de la musique et avoir de l’énergie le matin ?

Marc Fichel : J’ai ce premier job le matin où j’ai exporte mes pommes de terre. J’écris des chansons et en fait, le fait d’avoir les deux rives permet d’avoir une sorte d’oxygène musical, c’est comme le théâtre. Ça me motive et ça me donne plein d’idées. Ça m’inspire énormément. Et puis, j’y suis quand même beaucoup moins qu’avant. J’y suis quand même vers 5 h et à 10 h je pars et après je fais que de la musique. C’est histoire de continuer encore un ou deux ans, puis après je me consacre à 200 000 % à la musique même si déjà là, j’en fais beaucoup, beaucoup. Mais c’est vrai que j’ai tous mes amis là bas. J’ai travaillé très longtemps, depuis très longtemps. Et puis et puis ça me fait du bien d’y aller.

L’hyperactif que tu es, fait désormais tournoyer celles et ceux qui écoutent ta musique.

Marc Fichel : Le titre Tournoyer qui a été co-écrit avec mon petit Théo Grasset, Matanoll, qui a composé cette chanson avec moi. Et je suis très content que cette chanson rentre en radio puisque c’est lui qui a commencé à l’écrire. J’ai continué et c’est un super bonhomme, on l’a écrite ensemble et c’était vachement bien. Je suis très content. En fait, il m’a envoyé un début d’idée. Il m’a demandé ce que j’en pensais, tout en s’adaptant à moi parce qu’il sait que c’est plutôt ce genre de mélodies que j’aime, avec un côté très good vibes, qui bouge et moi, tout de suite c’était tounoyer quand j’ai entendu la chanson, j’ai pensé à ce mot là. Et puis en même temps, il y avait la chanson et une double signification que les gens ne percutent pas forcément tout de suite puisque à un moment, je dis “des univers coincés dans le désert”. Ça veut dire que la climatologie est en train de partir en live quand même. Je parle aussi des migrants, des gens qui y sont obligés de partir d’où ils sont. Quand je dis “funambule sur un fil” c’est parce que vraiment le monde en ce moment et c’est le cas malheureusement encore plus à l’heure actuelle… En fait chaque phrase a une double signification à la fois c’est premier degré et puis un second degré.

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