Sandra Nkaké et Marseille Jazz des cinq continents, ont choisi le grandiose théâtre de la Colonne à Miramas pour leurs dernières dates.
Pour ce spectacle, la chanteuse, auteure, compositrice nous a invité à explorer ses « scars » (cicatrices en anglais), « nos cicatrices elles disent tout de nous. Elles ne mentent jamais ». Dès les premières notes, le décors est posé : voix puissante et magnétique qui hypnotise la salle. Elle est entourée de quatre autres musiciens qui offrent un univers singulier pour chacun des titres. Sandra nous a invité dans sa vie, son intimité lorsqu’elle parle d’exil, d’amour, de partage. Elle évoque également la date du soir : le 25 novembre, journée internationale de lutte contre « toutes les violences faites à toutes les femmes » comme elle le souligne. Ça tombe bien, son dernier album est aussi un manifeste pour la sonorité.
« Je pense qu’on peut apporter de la douceur, de la lumière de l’amour. Qu’on peut changer nos manières de voir, de penser. Et si j’ai choisi la musique et si la musique m’a choisie c’est parce que ça me permettait de faire du lien avec d’autres. Cet endroit, c’est un endroit où je me sens à ma place et je remercie tous les univers qui ont mis la musique dans mon corps. » Une soirée qui s’est achevée avec une standing ovation où chacun des spectateurs est reparti grandi et surtout rempli des bonnes ondes. Sandra Nkaké est venue à la rencontre de celles et ceux présents pour cette soirée, pour échanger, continuer cette communion que seul le spectacle vivant permet. Elle l’a rappelé sur scène « le spectacle vivant n’existerait pas sans vous, alors merci de venir dans les salles ».
Si vous voulez vivre une autre soirée jazz au théâtre de la Colonne, rendez-vous le jeudi 7 décembre avec Anne Paceo, billetterie disponible
