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JeSuisLaMamanDuBourreau

« Vous savez, une salle comme ça, moi je l’écouterai et je la congèlerai » – Clémentine Célarié


« Je suis la maman du bourreau », un texte est tiré d’un roman écrit par David Lelait- Helo, brillamment adapté pour la scène. Clémentine Célarié invite les spectateurs à lire le roman qui est écrit comme un thriller, avec beaucoup de détails, sur la vie des personnages que l’on a fait finalement que croiser parce que comme le souligne bien Clémentine Célarié « la pièce aurait fait 6 heures ».

Clémentine Célarié sonde les profondeurs de l’âme humaine. Elle aime un ange, il est le diable. Quand Gabrielle découvre quel monstre est vraiment son fils adoré, il est déjà trop tard.
Sous l’armure de cette femme sévère, le cœur d’une mère éclate en miettes. Vacillante, Gabrielle part en quête d’elle-même. À quel moment s’est-elle trompée ? A-t-elle donc mal aimé, ou simplement trop ? Tout au long du spectacle, nous découvrons à la fois l’histoire derrière l’horreur, les sentiments et les remises en questions derrière l’amour…

Si elle est seule en scène en portant chacun des mots et leurs interprétations, ce n’est pas tout à fait le cas. En effet, tout au long de la pièce, sans que le spectateur ne s’en aperçoive, les deux murs présents à ses côtés se rapprochent, mais se rapprochent à une vitesse tellement infime qu’elle n’est pas perceptible. Et c’est Hermann Batz qui a conçu l’ensemble des décors, et donc ce système mécanique en plus d’avoir imaginé les lumières. Un système qui est enclenché par un homme qui tout au long du spectacle tire à allure constante un fil pour se faire se toucher à l’issue du spectacle les deux murs et former finalement ce dernier décor, et qui passe inaperçu tout au long du spectacle jusqu’aux dernières scènes. 

Clémentine a gardé encore quelques instants les personnes venues l’applaudir : “Je voulais vous dire merci. Mais vraiment un merci. Il y a des moments ce soir je me suis dit c’est pas possible, je suis en train de rêver, ou alors vous dormiez je ne sais pas (rires), c’est possible aussi. Mais si vous ne dormiez pas, c’était incroyable ce silence, cette écoute, quand c’est comme ça on fait le spectacle à deux : vous, parce que je vous vois comme une entité et moi. Je me dis que c’est incroyable, que vous soyez là, que vous compreniez, il n’y a pas eu de téléphone. Et ça je voulais vous en remercier parce que c’est merveilleux, ce sont des moments suspendus et c’est pour ça que je vous garde un peu avec moi. En plus vous êtes venus au théâtre où l’on peut avoir ces moments de communion sans forcément que ce soit religieux, cette espèce de partage comme ça. Vous m’avez rendus heureuse, c’est ça que je voulais vous dire.”

Clémentine Célarié est en tournée dans toute la France avec ce spectacle pour près de 80 représentations.

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