Il y a quelques semaine, Yoann Casanova que beaucoup connaissent grâce à sa participation à l’émission The Voice, a sorti son premier album.
Tu as sorti son album “Aria” il y a quelques semaines. Pourquoi l’avoir appelé “Aria” ?
Yoann Casanova : Pour moi, c’est venu comme une évidence de l’appeler Aria parce que c’est un symbole de liberté et c’est aussi un nouveau souffle dans ma carrière et dans ma vie aussi, que j’ai décidé de prendre en allant vers un parcours un peu plus un peu plus indépendant, moins classique par rapport à ce que j’ai pu connaître, les maisons de disques, ect… Donc voilà, dès le départ, c’était important pour moi de l’appeler Aria.
Tu parles du futur, justement l’album s’ouvre avec une chanson que tu adresses à ton futur enfant. Tu penses souvent au futur ?
Yoann Casanova : Alors pas vraiment. C’est vrai que je ne suis pas du genre à anticiper. Moi, je prends vraiment la vie comme elle vient. Après, évidemment, j’ai des projets et je me projette sur mon futur. Après, je n’aime pas planifier trop de choses parce que j’aime bien être surpris par l’instant présent et par le moment présent. Et c’est ce qui me plaît aussi dans la vie en général. Après, par rapport à cette chanson, c’est vrai que je me suis prêté au jeu de parler à mon futur enfant. C’est aussi pour parler un peu de l’environnement et je dirais aussi, un peu la vie en général, parce que j’ai envie qu’il puisse voir aussi toutes les belles choses que j’ai pu voir, notamment sur chez moi, sur mon île, à en Corse. On a réussi à préserver pas mal de choses que ça soit culturellement ou même de l’environnement qui est très beau. Donc vraiment, j’aimerais qu’il puisse voir aussi toutes ces belles choses. Et j’aimerais pas que la vie et que le monde se dégrade et qu’il puisse continuer à vivre dans un monde sain.
Cet album, tu l’as entièrement écrit, sauf un titre “Babbo”, un titre qui parle de ton grand père. Est ce que c’était un sujet trop intime pour toi pour réussir à l’écrire ?
Yoann Casanova : Cette chanson a été écrite et composée par Mark Weld. J’ai eu la chance d’avoir sa belle plume, celle d’un poète pour écrire cette chanson et à l’époque, ça fait quand même plus de quatre ans qu’elle a été créée. Et c’est vrai qu’à cette époque, je ne me sentais pas capable d’écrire sur ce sujet parce que mon babbo, mon grand père, était malade et du coup, je ne sais pas, je n’étais pas dans l’optique et je n’arrivais pas à mettre des mots juste pour pour lui. Et j’avais vraiment envie que la chanson et elle soit vraiment magnifique à son image. Et du coup, Mark est venu chez moi, il a côtoyé Babbo. Je lui ai raconté mon histoire avec mon grand père. Parce que quand on écoute la chanson, on sait que c’est pas mon vrai grand père de sang, mais que c’est quand même mon grand père de cœur, vraiment, qui m’a élevé, ect… Donc c’est vrai qu’à l’époque, je ne me sentais pas capable. Mais par la suite, j’ai écrit Nowhere to Go qui est sur sur l’album, qui est une chanson en anglais et c’est un peu mon mon babbo à moi, parce que je me suis un peu mis dans la peau de ma grand mère et j’ai écrit comme si j’avais perdu l’amour, l’amour de ma vie.
