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Concertation RTE du 14 mars 2024

Ce jeudi 14 mars à la salle Marcel Pagnol à Port-Saint-Louis s’est tenu un atelier thématique portant sur les enjeux territoriaux dans le cadre de la concertation publique de RTE (le Réseau de Transport d’Électricité) pour son projet de création d’une ligne électrique 400.000 volts aérienne, à deux circuits entre Fos-sur-Mer et Jonquières-Saint-Vincent.

Pascale Hénaff directrice du projet RTE a ouvert la séance avec la présentation du projet.

Pourquoi ?

  • Pour contribuer à l’engagement pour limiter le réchauffement climatique de la France qui a pour objectif d’être neutre en carbone d’ici 2050.
  • Pour répondre aux besoins de puissance électrique nécessaire à la décarbonation de la Zone Industrialo-Portuaire de Fos.
  • Pour assurer la consommation des entreprises, des collectivités et des habitants qui électrifient leurs usages dans les secteurs du transport et du bâtiment.
  • Pour suivre la consommation électrique qui devrait doubler d’ici 2030 dans la région PACA.

Comment ?

Afin de répondre aux besoins identifiés, la solution retenue est celle d’une création d’une ligne aérienne à deux circuits 400.000 volts entre les postes de Feuillane (commune de Fos-sur-Mer) et Jonquières (Jonquières-Saint-Vincent). Quelques chiffres pour comprendre :

  • Une nouvelle ligne aérienne de 65 km environ.
  • Des pylônes implantés tous les 350m à 500m.
  • Un projet à 300 millions d’euros
  • Mise en service 2028.

Une aire d’étude au sein de laquelle sera recherché le fuseau de moindre impact a été validé le 16 novembre 2023. Elle concerne dix communes : cinq dans le Gard et cinq dans les Bouches-du-Rhône. Le territoire d’étude fait l’objet de nombreux inventaires et protections de la faune et la flore riches et souvent exceptionnelles. Le patrimoine (sites classés) et les paysages (espace remarquable du littoral), le milieu urbain (zones urbaines et industrielles) ainsi que le milieu physique (captage d’eau) font eux aussi l’objet d’inventaire afin de les éviter autant que possible. Une fois toutes ces données répertoriées, elles sont synthétisées et superposées sur la carte de l’aire d’étude pour permettre de dessiner des passages possibles pour les fuseaux. Huit hypothèses de fuseaux ont été définis et sont soumis à la concertation préalable.

Ces huit alternatives ont toutes des avantages et des inconvénients. L’enjeu de l’atelier de la concertation est donc de les soumettre au jugement du public. « Le but de cet atelier thématique portant sur les enjeux territoriaux est de permettre à chacune et chacun de faire part de sa connaissance du territoire pour avertir et signaler les difficultés et trouver des solutions. Il s’agit surtout de rechercher ensemble le fuseau le moins impactant. » a expliqué Pascale Hénaff Directrice du Projet RTE.

Il a été demandé aux participants en guise de clôture de séance de classer les huit hypothèses de fuseaux de la plus impactante à la moins impactante. « Les résultats seront conservés et confrontés aux autres obtenus lors d’ateliers passés ou à venir pour faire ressortir l’hypothèse la plus adéquate au projet, à l’environnement, au territoire et à ces habitants. » a précisé Pascale Hénaff.

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