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Malween, faire du rock en français c’est possible

Julien, fondateur et leader de Malween était avec nous le jour de la sortie de leur album “il n’est jamais trop tard” disponibles sur toutes les plateformes de streaming et en physique avec le CD et le vinyle.

Tu composes et écris toutes les chansons, comment les présentes-tu aux autres membres du groupe ?

Julien : C’est sous forme de démo, en fait très simple. C’est à dire que je travaille avant de leur proposer des choses. J’aime bien proposer des choses qui sont quand même abouties. Ça peut pas être juste une démo ou un enregistrement de 30 secondes “tiens, qu’est ce que tu en penses ?”. Donc j’arrive avec des chansons qui sont déjà faites, qui sont déjà structurées couplet, refrain, textes, avec basse, batterie et éventuellement arrangements. Donc ça, c’est vraiment un travail de création que je de faire. Évidemment, ça sonne comme une démo, c’est à dire que moi j’enregistre la chose que je sais faire, par rapport à ce que je fais au quotidien, c’est enregistrer la voix et la guitare acoustique pour le reste. Après, je ne suis pas du tout technicien son, donc ça sonne comme une démo. Et c’est à partir de là que les musiciennes et musiciens bossent et font des propositions qui sont en cohérence avec la chanson. Et très souvent ça dénature pas trop.

Dans l’album, il y a “les p’tits bonheurs” qui parle des bonheurs d’antan qui sont assez éphémères, de la vie de tous les jours. Tu parles de ceux qu’on oublie facilement ?

Julien : Mais oui, c’est vraiment le sens de la chanson, tu le décrit très bien. C’est exactement ça, en fait, on a parfois une quête du bonheur comme ça, un peu irrationnel, où on veut aller chercher. Il faut absolument que je voyage à l’autre bout du monde. Faut absolument que je fasse des trucs de malade que personne n’a fait pour que ça me rende heureux. Et en fait, on se donne la peine un tout petit peu de lever la tête du guidon. Tous autant qu’on en est dans nos vies où tout va vite. Ben ouais, effectivement, le sourire de quelqu’un à qui tu parles, une petite promenade en forêt, en bord de mer, un bon repas, un feu de cheminée, il y en a plein. Il y a plein de raisons de se réjouir qui sont évidemment pas des raisons très spectaculaires. Mais en fait, je pense qu’on a tous ce sentiment là de réjouissance, de petites choses comme ça. J’avais envie de les compiler dans une chanson en les appelant simplement les petits bonheurs. Parce que je n’écris pas que des trucs drôles non plus légers, donc. On a pas toujours besoin, même si c’est bien aussi d’avoir des projets et de les projeter à autre chose qu’un quotidien simple. Je pense qu’il y va d’avoir des rêves et tout ça, mais on peut aussi trouver le bonheur dans des petites choses, tout simplement.

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